Jacques-Olivier TROMPAS, « Gugubarra » (Ed. Au vent des îles).

Entretien avec Jacques-Olivier TROMPAS pour son troisième roman « Gugubarra » (Ed. Au vent des îles, 2022).

Gugubarra est le nom du plus gros martin-pêcheur au monde, et c’est un oiseau qui a une importance particulière dans le mythe aborigène; il réveille les hommes pour le jour qui se lève et symbolise l’ouverture vers le jour.

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Se trouver au mauvais endroit au mauvais moment, c’est un peu une fatalité pour Antoine, jeune homme sans attaches ni repères. De Notre-Dame-des-Landes à Kalgoorlie, petite ville minière du sud-ouest australien, il n’y a qu’un pas pour le jeune trentenaire désabusé. Après un premier accident avec un kangourou, un autre survient, beaucoup plus problématique qui l’entraîne dans une découverte de l’Australie profonde. Mais au fil des rencontres et d’un enchaînement involontaire de situation mal maîtrisées, c’est face à lui-même qu’il se retrouve, à ses choix, à sa volonté d’infléchir la courbe d’un destin trop fade. Et si parfois le pays du rêve se transforme en cauchemar, Antoine y trouvera peut-être enfin matière à exister.

Jacques-Olivier TROMPAS est né en France, mais a grandi en Polynésie française (Tahiti et Nouvelle Calédonie). D’abord photographe, il est aujourd’hui réalisateur de documentaires et de fictions. Il a travaillé entre Nouméa et Paris à la réalisation d’une quarantaine de films de télévision, ayant fait l’objet de sélection et de prix dans différents festivals. Après un premier roman, « Au pays des borgnes » (Ed. Regain de lecture, 2018), il publia en 2020 le roman « Blackbird » (Ed. Au vent des îles).

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