Fête du Livre d’Autun (Aperçu. 1ère partie).

Aperçu de la 27e édition de la Fête du Livre d’Autun qui s’est tenue les 6 et 7 avril 2024, à la salle de l’Hexagone. Un événement organisé par les bénévoles de l’association Lire en Pays Autunois.

Écouter l’ émission :

 

Dans l’ordre de passage à notre micro :

  • Lyliane MOSCA pour son nouveau roman « La jeune fille aux silences » (Ed. Presses de la Cité, 2024) et « Les Dames du temple » (Ed. Liralest).
  • « La jeune fille aux silences« . 1972. Dans un petit village de Bourgogne, Fanette, dix ans, est la dernière d’une fratrie de cinq enfants. Gaie, lumineuse, elle s’émerveille de tout malgré ce que l’on dit d’eux – « des pauvres gens » –, la dureté de son père, les corvées à la ferme. Et le calvaire de l’école… Elle, qui voudrait tant rentrer dans le rang, se sent différente. Elle se lie néanmoins d’amitié avec Théotime, brillant et choyé par les siens. Si l’adolescence voit leur relation évoluer en amour tendre, elle creuse le fossé qui les sépare. Devenu étudiant en philosophie, il fréquente la fille du notaire. Fanette en souffre mais se résigne. À la mort de son père, elle prend sa vie en main. Va-t-elle enfin réaliser ses rêves ?
    Quand, en 1990, Théotime apprend le secret de Fanette, il est bouleversé…Un sujet délicat inspiré d’une histoire vraie.
  • Laurent CACHARD pour ses deux derniers romans : « Aurelia Kreit. Ukraine 1904 » et « Aurelia Kreit – Les Jardins d’Ellington » (Ed. Le Réalgar). « Aurelia Kreit » s’ouvre en Russie au début du XXe et s’achève en France, à l’aube de la 1ère guerre mondiale. Il suit le destin de deux familles qui fuient les pogroms, traversant le Continent, de Iekaterinoslav à Odessa, puis Constantinople, Vienne, Paris, Lyon, Saint-Étienne… S’y mêlent l’histoire de la sidérurgie, la question de l’identité ukrainienne écrasée par la grande Nation voisine, celle de la judéité, de la fatalité, aussi : la chance et son corollaire, le prix à payer. Autour d’émouvants portraits de femmes, ce roman interroge, à travers l’aventure unique et reconstituée de son héroïne, l’âme slave et l’humanité dans son ensemble.
  • Christine BONNARD pour « Le Cimetière des éphémères » (Ed. Coxigrue).

    Ulysse crut débarquer dans un champ de mines.

    Ce paysage désolé avec des souches en l’air, comme des cadavres à moitié déterrés, des arbrisseaux coupés qu’on avait laissé là, gisants, devenus inutiles et improductifs, l’avait déconcerté. Les branchages entassés en piles désordonnées, voyaient leur feuilles s’étioler et roussir, attendant sans doute d’être brulées ou au mieux broyées. Par endroits, quelques arbres gisaient enchevêtrés tel un jeu de mikado, comme des allumettes tombées d’une boîte malencontreusement ouverte.

    Le spectacle était déprimant, une tempête n’aurait pas fait un tel saccage. L’odeur terreuse de l’humus montait de la forêt disparue et du sol désolé. Le goût acre de la terre desséchait sa bouche. Il sentait la forêt lui parler d’outre-tombe.

  • Karin HUET pour « L’Âne et la routo » (Ed. Le Mot et le reste). A 68 ans, l’auteure s’est lancée en éclaireur sur le sentier de randonnée de la Routo, inauguré l’année suivante, accompagnée d’un âne. Les deux marcheurs suivent un itinéraire de transhumance alpin de 500 km, de Crau en Provence jusqu’en Italie. Ils rencontrent quelques humains, mais leurs compagnons de voyage sont surtout le ciel et le paysage de garrigues et d’alpages.

 

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