Claudine VINCENOT – Évocation de son père
Henri VINCENOT (1912-1985), raconté par sa fille, Claudine VINCENOT.
Écoutez l’émission :
Henri VINCENOT est né le 2 janvier 1912 à Dijon. Il passera une grande partie de son enfance à Dijon. En raison de problèmes pulmonaires, il sera envoyé en Bretagne, en 1916.
Dès l’âge de 8 ans, le jeune Henri chasse, pioche les « treuffes » dans le pays de ses ancêtres (Commarin, Vandenesse-en-Auxois et Châteauneuf-en-Montagne) et grandit aux côtés de son grand-père maternel, Joseph Brocard, qui lui fait découvrir les lois de la nature. Après des études secondaires à l’institution Saint Joseph (Dijon), où il se révèle excellent en français mais aussi en dessin, il découvre Paris après avoir réussi son entrée à HEC. Il effectue son service militaire au Maroc (1933) et se fiance avec celle qui deviendra sa femme, Andrée Baroin.
C’est en 1937 que Henri Vincenot, sous-chef de gare à Louhans (en Bresse), débute ses activités de journaliste pour intégrer « La Vie du Rail ».
Claudine VINCENOT répond aux questions de Yannick PETIT (photo de Johanna Heijmans). Saulieu, fin juillet 2011.
Henri Vincenot deviendra le romancier que l’on connaît avec, en 1972, « Le Pape des Escargots » et la désormais célèbre « Billebaude » en 1978 qui le mène sur les sentiers de la gloire et les plateaux de télévision, notamment dans Apostrophes aux côtés de Bernard Pivot.
Henri Vincenot a la douleur de perdre son épouse en janvier 1984.
Henri VINCENOT nous a quittés le 21 novembre 1985; il n’avait pas 74 ans.
Henri Vincenot aux côtés de ses fils et de la petite Claudine.
Deuxième enfant du couple Vincenot, Claudine, née en 1938, ancienne professeur de Lettres et écrivain, se consacre, depuis 1984, au fonds de l’auteur de « La Billebaude ».
Claudine VINCENOT revient sur la vie et l’œuvre de celui qu’elle a désigné comme « Le Maître du bonheur », titre d’un ouvrage qu’elle a consacré, en 1995, à la vie et à l’œuvre de son père.
« J’ai de la chance d’être la fille d’Henri Vincenot et d’avoir vécu, ainsi que mes trois frères, une enfance toute de charme, de fantaisie, de bonheur. »
Au cours de cet entretien, Claudine Vincenot évoque les multiples facettes du plus bourguignon des écrivains, rend hommage à sa mère, « notre reine, notre axe du monde, notre terre, notre ciel, notre vie… » et revient sur ce qui fut « un coup de tonnerre dans notre sérénité », à savoir la publication de « La Billebaude », en 1978.
Claudine Vincenot se rappelle les valeurs qui lui ont été transmises, et se ravive des souvenirs de famille autour de la reconstruction de « La Pourrie » (à 10 km de Commarin), un hameau en ruine que son père découvrit à l’âge de 15 ans et auquel il redonna vie avec ses trois fils et son gendre.
Une émission hommage avant le centenaire de la naissance d’Henri VINCENOT en 2012.
Télécharger l’émission :
Je viens de découvrir que Claudine Vincenot est née comma moi en 1938. .
J’espère qu’elle a reçu le courrier que j’ai posté mercredi 1 ° Nov
C’est un courrier de « Bric et de Broc »…25 ans aprés !
Au plaisir de vos nouvelles