Philippe LABRO, « Ecrits américains » (Ed. Gallimard, collection Quarto).
Entretien avec Philippe LABRO, enregistré le 20 décembre 2023 à Dijon, alors qu’il était l’invité du Club des Écrivains de Bourgogne, à l’occasion de la parution chez Quarto Gallimard de ses « Écrits américains« , recueil contenant « Un Américain peu tranquille », « L’Etudiant étranger », « Un été dans l’Ouest », « Rendez-vous au Colorado » et « On a tiré sur le Président ».
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Né en 1936 à Montauban, Philippe LABRO a toujours voulu rendre compte de son époque. Après se premières armes à Europe n°1, sa profession-passion de grand reporter à France Soir se double d’une activité littéraire. Il consacre un premier livre à Al Capone (« Un Américain peu tranquille », 1960) et son premier roman, « Des feux mal éteints » (Gallimard, 1967), évoque les 730 jours de la guerre d’Algérie, qu’il vit à la fois comme journaliste et militaire à Alger. Dans « Ce n’est qu’un début » (1968), les manifestations de Mai 1968 vont donner l’occasion d’un premier récit à chaud des événements.
Mais c’est sous la forme romanesque qu’il décline son « Amérique » au pluriel. Il revient sur son expérience fondatrice en Virginie dans « L’Étudiant étranger » (1986, Prix Interallié), sur son séjour dans les forêts du Colorado dans « Un été dans l’Ouest » (1988, Prix Gutenberg) et « Rendez-vous au Colorado » (1998) puis, sur l’assassinat de Kennedy dans « On a tiré sur le Président » (2013), enquête sur place, témoignage vécu.
D’autres titres qui marient l’autobiographie et la fiction ponctuent son parcours d’écrivain, entre autres : « Le Petit garçon » (1990), « Quinze ans » (1992), « Un début à Paris » (1994), « La Traversée » (1996), « Tomber sept fois, se relever huit » (2003), « Ma mère, cette inconnue » (2017), « J’irais nager dans plus de rivières » (2020).
Féru de cinéma américain, il réalise sept longs-métrages et va mettre en scène les grands acteurs français des années 1970-1980.
Journaliste, romancier, cinéaste, parolier, homme de médias, Philippe LABRO se nourrit de « l’air du temps », formule clé du légendaire patron de presse, Pierre Lazareff.
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