« Antonin Artaud, le visionnaire hurlant » par Laurent VIGNAT (Ed. du Jasmin).

Entretien autour de « Antonin Artaud, le Visionnaire hurlant » (Ed. du Jasmin) avec Laurent VIGNAT.

Pour écouter l’émission :

 

Breton, Éluard, Aragon, Cocteau, Picasso, Chanel, Abel Gance, Anaïs Nin, Colette, Diego Rivera, Lacan, Desnos, Van Gogh, Sartre et Beauvoir, plus tard Jim Morrison et Patti Smith… Ces noms jalonnent la trajectoire d’Antonin Artaud, comète colérique qui a irrigué l’avant-garde artistique et littéraire de l’entre-deux-guerres et irrigue encore notre époque.

Par-delà le cliché de l’aliéné, du mythe du poète fou auteur d’une oeuvre monumentale, cette biographie s’attache à souligner le caractère novateur, toujours d’actualité, de son message : Artaud a imaginé le cinéma en relief, oeuvré à un profond renouvellement de l’art théâtral, rejeté le colonialisme européen, remis en cause les idéologies mortifères du XXe siècle, dénoncé le capitalisme et ses impératifs productivistes, esquissé l’altermondialisme. Après neuf ans d’internement, il est aussi celui qui a fait vaciller la psychiatrie, ses catégories et sa thérapeutique des électrochocs.

Plus que jamais, dans notre époque incertaine, Antonin Artaud est une voix à faire entendre.

 

Né en 1970, Laurent VIGNAT poursuit des études de Lettres à la Sorbonne et devient professeur de français. Bien que l’écriture le démange dès l’âge de quatorze ans, ce n’est qu’en 2006 qu’il publie son premier roman, après quelques textes épars publiés dans des revues.

Sur des carnets, il saisit les bizarreries d’une société qu’il juge de plus en plus folle, ses contemporains, des sourires, des tics de langage et des bribes de vie qui deviennent, à force de travail et d’obstination, des histoires.

Il essaie parfois de partager son expérience lors d’ateliers d’écriture qui peuvent réunir des retraités, des détenus, des enfants, des adultes qui se redécouvrent enfants.

Quand il n’écrit pas, il fait la classe; il pédale en côte chalonnaise; il lit; il observe; il passe la tondeuse; il se réjouit d’un verre de rully; il regarde ses enfants grandir; il écoute son épouse; il suit les doigts graciles de son fils lorsqu’ils filent une impro sur le piano du salon; il prépare un osso buco, il s’endort avec Bach ou Jarrett dans les oreilles… [Texte de présentation des éditions du Jasmin.]

Cette émission a été enregistrée à l’Hôtel Avallon Vauban (53 rue de Paris, à Avallon), le 10 avril 2018. Merci à Christiane et Dominique Barbe pour leur accueil.

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