Stéphanie ELBAZ (« Un Jasmin en hiver ») et Ingrid GLOWACKI (« La Poète aux mains noires »), primo romancières.

Enregistrés lors de la 17e édition de Livres en Vignes au Château du Clos de Vougeot (21), le 29 septembre 2024, nous vous proposons deux entretiens avec des primo romancières :

Écouter l’ émission :

 

Stéphanie ALBAZ pour « Un Jasmin en hiver » (Ed. J.C. Lattès). Après des études de philosophie, elle a d’abord travaillé comme réalisatrice de reportages et de documentaires avant de devenir autrice et productrice de formats originaux pour la télévision.

Felix, 94 ans, a décidé d’écrire ses mémoires avec l’aide de sa petite-fille Mona. Chaque matin avant d’aller travailler, elle partage un café avec lui et tape à l’ordinateur la jeunesse de ses grands-parents à Tunis. Quand elle n’est pas là, Felix enregistre sa voix sur un dictaphone. Chez lui et sa femme Étoile, toute la famille défile : une fille chirurgienne obsédée par la jeunesse, un beau-fils adepte des casinos, un fils qui collectionne les jeunes amantes, une petite-fille de 20 ans qui aime librement, un ex-gendre et même un beau voisin italien.

Felix et Étoile ont quitté la Tunisie en 1962. Tout le monde croit connaître leurs vies et leur amour et pourtant un secret les lie. Un soir de Noël, en quête d’une bouteille de Cointreau, Mona et ses oncles découvrent une peinture d’Étoile qui les bouleverse et les met sur la piste de ce secret. Mona n’a plus qu’un seul objectif : découvrir la vérité.

Stéphanie ELBAZ signe un premier roman où l’on oscille du rire aux larmes, où chaque personnage, haut en couleurs et si touchant, poursuit une quête de liberté, d’amour, de pardon.

Ingrid GLOWACKI pour « La Poète aux mains noires » (Ed. Gallimard, coll. L’Arpenteur).

Marie Talbot (1814-1874). Femme, paysanne, bâtarde. Sculpteur. Une des plus grands artistes du XIXe siècle dont on découvre seulement aujourd’hui le talent.

Sa matière : le grès, une argile particulière, utilisée par les potiers du Berry. Une terre qui, à la cuisson, devient dure comme la pierre. Rebelle à toute coloration. Brute. Éternelle.
Marie Talbot va inscrire dans cette matière sauvage ses idéaux, ses blessures, ses combats. Elle choisit de représenter les femmes. Toutes les femmes. D’inscrire dans la durée leurs luttes, leurs souffrances et leurs espoirs.
Ses sculptures sont quasiment le seul témoignage de la vie de Marie Talbot.
« La poète aux mains noires » lui donne enfin une voix et un visage.
Dans ce texte inspiré et au moyen de la fiction, Ingrid GLOWACKI tente de percer le mystère de cette œuvre puissante. Elle donne à ce destin de femme et d’artiste la place qui lui revient.
Universelle.

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