« Gentille Blandine », par Didier CORNAILLE (Ed. des Presses de la Cité).

Entretien avec Didier CORNAILLE pour son dernier roman, « Gentille Blandine » paru le 11 février 2021, aux Presses de la Cité.

Préserver à tout prix la tranquillité des campagnes ou bien la céder à ces jeunes férus de VTT en quête de plaisirs et de sensations ? Voilà un enjeu qui oppose jeunes citadins et anciens d’un village morvandiau.
La solaire Blandine, fleur du pays, saura-t-elle réconcilier les deux camps ?

En se lançant dans les chemins pentus et ravinés du Travers, de jeunes citadins amateurs de vélo tout-terrain n’imaginent pas un seul instant qu’une telle liberté puisse leur être reprochée. D’autant qu’ils sont très bien accueillis au hameau des Bouveaux par Octave, un vieux paysan que leur joyeuse équipe distrait de sa solitude. Au village et surtout au bar du café, seul commerce subsistant, les commentaires diffèrent : d’où sortent ces jeunes ? Qui sont-ils ? De quel droit investissent-ils ainsi les chemins de leurs rudes collines ?
Or, chaque week-end, l’affluence des amateurs de VTT sportif augmente, attisant la mauvaise humeur ou la colère des gens du pays.

Blandine, 16 ans, est du pays, elle. Aussi tolère-t-on ses virées sportives sur les chemins du Travers. Jusqu’à ce qu’on découvre qu’elles ne sont que prétexte à retrouver un de ces « chevelus » intrusifs. Aussi futée que « gentille », la jeune femme va aider au rapprochement entre les jeunes vététistes et Pierre Tricot, le sage, l’homme en qui tous ont confiance. Et qui a toutes les raisons d’aider à la création d’une « station de VTT ».

Pour écouter l’émission 

 

 

Né en 1942 à Cambrai dans une famille de paysans, ancré depuis plus de quarante ans dans le Morvan (à Anost, en Saône-et-Loire), observateur passionné du monde rural, Didier CORNAILLE lui a consacré sa carrière de journaliste (d’abord au Figaro agricole de 1966 à 1974, au Progrès puis au Monde). Auteur de guides de randonnée, il a largement contribué à la réhabilitation des chemins de nombreuses régions de France, dont la sienne, le Morvan. Son premier roman, « Le Vol de la buse » (Ed. de L’Armançon, 1991) lui vaut le prix Sully Olivier de Serres en 1992. Il ne s’interdit aucun genre; à travers ses carnets de voyages (« Nouvelles inuit » en 2004) et ses essais (« Le Réveil des villages » en 2006), il se montre curieux, voire critique, à l’égard du monde qui l’entoure. Il est notamment l’auteur de « La Trace du loup », « L’Atelier de Capucine », « Pardon Clara », « Les Trois chats de Chamasson », « L’Alambic », tous parus aux éditions des Presses de la Cité.

 

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1 réponse

  1. Guinet Joëlle dit :

    Où trouver les livres de Mr Didier Cornaille habitante de Gueugnon depuis la fermeture de notre librairie impossible de savoir où les trouver
    Merci

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