« Visages de Sibérie » (Ed. du Murmure) par Robert VIEL-GLOTOFF.

Notre invité est le dijonnais Robert VIEL-GLOTOFF qui, après huit voyages en Sibérie entre 2010 et 2014, a choisi d’aller sur la terre de sa famille paternelle perdue depuis 1942, et notamment de  Christophor Glotoff, son père (dont il a retracé la vie exceptionnelle dans « Christophor Glotoff, L’Homme du Baïkal » aux éditions du Murmure.

Voyageur infatigable, Robert VIEL-GLOTOFF nous fait découvrir de sublimes paysages. D’abord sa Majesté Baïkal, 800 km de long, 70 km de large et 23 millions de km3 d’eau. Ci-dessous, libations à Bourkhan, l’emblématique dieu qui règne sur le lac Baïkal.

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« Le Baïkal se mérite si vous voulez qu’il vous protège. »

Mentionnons le rocher d’Olkhon, (haut lieu du chamanisme sibérien). Le livre de Robert VIEL-GLOTOFF donne la parole aux Sibériens, dressant une galerie de portraits où se croisent tradition et modernité.

 

Notre invité dévoile un monde inattendu où se côtoient bouddhistes, chamans (en Bouriatie) et Simieskies (« vieux croyants ») dont la culture immatérielle est inscrite au patrimoine de l’UNESCO.

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Ci-dessus, Robert VIEL-GLOTOFF devant des sergueï, rubans ou morceaux d’étoffe accrochés à la branche d’un arbre dans un lieu sacré. C’est un rituel du chamanisme.

L’entretien avec l’auteur de « Visages de Sibérie » montre l’engouement de la jeunesse sibérienne pour la langue et la culture françaises. Robert VIEL évoque les Cosaques, et notamment son chef (l’ataman), Nikolaï Charov que Vladimir Poutine a installé dans ses fonctions. A Irkoutsk, il y a actuellement 4200 Cosaques.

Visages de Sibérie

L’entretien illustre la vie quotidienne des Sibériens : la cuisine russe est riche, excellente, variée. Et les plats, abondants, sont toujours accompagnés de vodka (la « petite eau »). Et puis, il y a le sacro-saint thé au lait, ou la dégustation de viande d’ours ! Il est intéressant d’entendre Robert parler du sauna russe : la fameuse bania.

« J’ai rencontré des femmes et des hommes qui ont parfait mon éducation sibérienne sans difficulté ni préjugé, juste parce qu’ils ont senti que j’étais des leurs, de leur monde très certainement. Alors, oui, merci à eux de m’avoir accepté. » ( p. 13 de « Visages de Sibérie » )

Une émission qui livre une autre facette de la Sibérie que celle du goulag, rappelant qu' »aujourd’hui, être sibérien […] signifie posséder une grande et belle âme … russe ! »

LIEN UTILE :

Site des éditions du Murmure.

Remerciements à Christiane et Dominique BARBE de l’Hôtel Vauban (53, rue de Paris, à Avallon) qui nous ont accueillis et ont permis l’enregistrement de cette émission dans leur établissement.

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1 réponse

  1. Drouin dit :

    Merveilleux Wagon-livres devenu transsibérien ! Toute l’émotion de Robert fait jaillir comme un geyser les images de Sibérie : on y est d’un trait.

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