Gérard Oberlé, pour « Bonnes nouvelles de Chassignet » (Ed. Grasset).
Érudit non conformiste, gastronome distingué, œnologue jouisseur, aventurier mélomane, amoureux de l’amitié, le Morvandiau Chassignet, personnage emblématique des premiers romans de Gérard Oberlé, ressemble beaucoup à son créateur, tout comme les trois histoires qu’il conte dans « Bonnes nouvelles de Chassignet » (Ed. Grasset).
En Egypte, dans un hôtel d’Assouan où il passe ses hivers, une femme mystérieuse fascine Chassignet : par quel étrange destin Mitzi se trouve-t-elle sur les bords du Nil pour y jouir d’une ultime escale ?
En Nouvelle-Calédonie, un bourlingueur au bout du rouleau accède enfin à la sérénité dans une tribu kanak.
En Arizona, deux copains tombent en panne dans un bled perdu peuplé de ploucs racistes qui les retiennent en otage.
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Les lecteurs enthousiastes de « Retour à Zornhof » retrouveront ici la « magie Oberlé ». Un grand vent d’audace et de liberté souffle à travers ses livres, qui font de lui le plus brillant et le plus souriant représentant du baroque dans les lettres contemporaines.
Cet entretien a été enregistré au Grand Hôtel de La Cloche, à Dijon, le 29 mars 2016, alors que l’auteur était l’invité du Club des Écrivains de Bourgogne.
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