Gérard CALMETTES, « L’Ermite de Port-Royal » (Ed. de L’Armançon)
Gérard CALMETTES est né à Paris en 1936. A l’âge de 50 ans, il abandonne son métier de cadre supérieur et Paris pour aller s’installer avec son épouse à la campagne, dans l’Yonne, à Accolay, petit village entre Auxerre et Avallon. « Parisien défroqué » heureux, il cultive ses légumes et s’adonne à l’écriture. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, il écrit des romans, des essais ou des biographies parus chez Hoëbeke, Christian Pirot, chez Michalon et aux éditions de L’Armançon.
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En 2014, il fait paraître « L’Ermite de Port-Royal« , portrait de son très original cousin, Lucien. Ce livre est l’occasion d’une « recherche du temps perdu » et permet à l’auteur de revisiter son enfance et son adolescence partagées avec son complice et cousin Lucien.
Lucien est né en 1935, l’auteur en 1936. Tous deux sont nés à Paris, ont grandi ensemble et ont le malheur de perdre chacun un de leurs parents (Lucien perd son père, et l’auteur sa mère en 1942). Tous deux J2 sous l’Occupation partent, en 1944, à la Côte Saint-André (Isère) où ils voient arriver les troupes américaines. Leurs études varient : Lucien obtiendra un CAP de tourneur-ajusteur alors que l’auteur, « l’intello » poursuivra une belle scolarité.
Gérard CALMETTES évoque son enfance avec Lucien, et s’arrête sur la figure de son « Pépé » qui était artilleur durant la Première Guerre mondiale et qui vouait une grande admiration à Pétain dont le portrait trônait en bonne place au salon. Il se rappelle les bombardements alliés sur Paris et les descentes aux abris dans la cave.
Il s’enthousiasme des talents de Lucien, génial touche-à-tout, passionné par les modèles réduits, les moteurs et la mécanique. Son appartement au 6ème étage d’un immeuble du boulevard de Port-Royal n’était-il pas un véritable capharnaüm, lorsque l’auteur et son épouse, en « archivistes », durent vider l’appartement à la mort de Lucien ?
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