Gérard CALMETTES, « Giono m’a dit » (Ed. de L’Armançon).

Né à Paris en 1936, Gérard CALMETTES fait ses premiers pas véritables dans la vie à 50 ans. En effet, la lecture de  » Que ma Joie demeure  » de Jean GIONO ( 1895 – 1970 ) lui fait abandonner son confortable statut de cadre dans une multinationale et quitter la banlieue parisienne pour s’installer, avec son épouse, en Bourgogne, dans le village icaunais d’Accolay. Là, il cultive la terre, élève des animaux … et écrit. Une quinzaine d’ouvrages, à ce jour .

Autour de  » Giono m’a dit  » ( Ed. de L’Armançon ) , Gérard CALMETTES explique pourquoi l’écrivain de Manosque est devenu pour lui « une manière de gourou ». C’est aussi une belle opportunité d’évoquer la vie et les thèmes de l’œuvre d’un écrivain de la nature bienfaitrice et d’un romancier de la paix.
C’est dans l’activité artisanale, l’élevage, le travail de la terre ( « qui ne ment pas » ) que Giono montre les voies du salut.

En accord avec les positions de Giono, Gérard CALMETTES dénonce les faux progrès et le machinisme qui engendre chômage et désespoir. Il évoque l’horreur que découvre Giono au front, en 1916, au sein de son régiment. L’auteur de  » Regain  » en sera marqué à vie.
Dans l’entre deux-guerres, Giono envisage même de rencontrer Hitler en tête-à-tête, accompagné d’un interprète juif !
Sous l’Occupation, Giono sera soupçonné de collaboration; en effet,  » Deux Cavaliers de l’orage  » sera publié en feuilleton dans « La Gerbe », revue pro-allemande. Un reportage photo sur Giono paraîtra même dans « Signal ». Elise et Jean Giono accueillirent à leurs tables juifs, résistants, communistes, des êtres traqués par la Milice ou par la Résistance ! En septembre 1944, on jettera Giono en prison; cinq mois de cachot. Il avait déjà connu l’univers carcéral en 1939 pour pacifisme trop démonstratif et propos défaitistes.

COUVERTURE Giono m'a dit Calmettes

Ce que Giono lui a dit, Gérard CALMETTES l’a écrit, le répète et le partage à notre micro pour notre plus grand bonheur.
Autres ouvrages de Gérard CALMETTES : « Un Parisien à la campagne » ( Ed. Hoëbeke, 1996 );  » Verger sauvage  » (Ed. de L’Armançon, 1996 );  » Lamartine, voix de la République  » ( Ed. Armançon, 1998, prix de Culture bourguignonne 1998 );  » Lamartine, la vigne et la maison  » ( Ed. Christian Pirot, 2000, prix de littérature de l’Académie de Mâcon 2000 );  » Jules Roy, le barbare de Vézelay  » ( Ed. Ch. Pirot, 2001 );  » Enrico Macias, Rien que du Bleu  » ( Ed. Ch. Pirot, 2005 );  » Aux bonheurs des Champs  » ( Ed. Michalon, 2006 );  » Berger d’étoiles  » ( Ed. Armançon, 2008 );  » Le Beudat  » ( Ed. Armançon, 2009 );  » Brèves de campagne  » ( Ed. Michalon, 2010 ).

Gérard et son épouse (recadrés)_crGérard CALMETTES et son épouse Christiane, au Salon de St André en Morvan (Septembre 2013).

Le dernier ouvrage de G. CALMETTES,  » Kader, Aziz, Aubry… De Vézelay à Bejaïa  » ( Ed. de L’Armançon ), nous mène sur les pas du peintre pied-noir Emile Aubry, représentant de l’orientalisme pictural, né à Sétif et mort et inhumé en 1964 à Voutenay-sur-Cure.

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Sites internet utiles :

Éditions de L’Armançon
Éditions Michalon

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