Ignacio CATALAN, « Dans la lumière d’Isiatis » (Ed. Armançon)

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Ignacio CATALAN est né en 1938 à Arnay le Duc. Après une carrière dans la banque, arrivé à l’âge de la retraite, il se met à écrire. Paraît d’abord, en auto-édition,  » Luna, Lunera « , un récit autobiographique. Puis vient une série de romans médiévaux aux éditions de L’Armançon :  » Le Chant des pierres « ,  » Les Chemins de pierre « , et  » Les Trois vies de Claude Sluter « . On mentionnera également  » Les Tailleurs d’espérance « , prix littéraire du Morvan en 2008, sans oublier des recueils de nouvelles,  » Les Contes de la jument Lina  » et  » Petits métiers bien tranquilles « , paru en 2011, aux éditions de L’Armançon.

Avec son dernier roman,  » Dans la lumière d’Isiatis  » ( Ed. de L’Armançon ), Ignacio CATALAN nous fait cheminer sur les routes qui mènent à Saint-Jacques de Compostelle au XIIème siècle. Aubert de la Halle, trouvère et membre de l’ordre des Templiers, rencontre à Arnay le jeune Loÿs, quinze ans, fils de forgeron. Rêvant d’être bateleur ou trouvère, le jouvenceau quitte sa famille et son village pour s’engager sur les routes du royaume avec celui qui va devenir son maître, car  » cheminer vers de nouveaux pays fait partie des nécessités du trouvère et de sa formation  » ( p. 43 ).
Au cours de leur périple, les deux protagonistes du roman, rencontrent une belle jeune fille,  » nigra sed formosa  » ( noire mais belle), jeune vierge jalousement protégée par quatre licteurs. Ignacio CATALAN rappelle les origines du culte des vierges noires qui fut adopté en France. On rappellera la chapelle de la Vierge Noire à Beaune, et Notre-Dame de l’Apport à Dijon, considérée comme l’une des plus anciennes Vierges noires de France.

A côté du Moyen Âge religieux, l’émission se penche sur la face païenne de cette époque : le langage hermétique des symboles et des chiffres sacrés.

Ignacio CATALAN (Salon Le Livre à la Campagne, Précy-sous-Thil, octobre 2013).

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