Hommage à Serge MOREAU. 1ère partie. Avec le témoignage de son éditeur, Gérard GAUTIER.

Emission hommage à Serge MOREAU (Première partie) disparu, fin mars 2022, dans sa 93e année. A cette occasion, nous avons recueilli le témoignage de son éditeur Gérard GAUTIER qui publia, en 2003, son premier roman, « Un petit train noir au temps des doryphores » (Ed. de L’Armançon). Ce roman raconte  l’Occupation  sur  la butte Montmartre  et  dans  un  village  icaunais  qui  ressemble  à Noyers  sur  Serein.

Nous rediffusons un entretien avec Serge MOREAU, enregistré à Avallon en 2010 (photo ci-dessus).

Pour écouter l’émission 

 

Né le 8 juillet 1929 à Fontenay près Chablis (Yonne). Ses parents étaient instituteurs. Serge MOREAU a eu une vie bien remplie : 9 métiers officiels (dans 17 maisons différentes). En 1942, ses parents sont nommés à Noyers-sur-Serein. Toute la durée de la Guerre, il est scolarisé au collège de Joigny. Il rentre à Noyers seulement pendant les vacances scolaires et rend visite à ses grands-parents à Chablis, et à ses oncles et tantes à Mailly le Château, le pays de son père.En 1945, il entre au collège à Tonnerre où il restera jusqu’en 1949. Il fera son service militaire en Allemagne. En 1951, il prépare l’École française des cuirs et peaux, et termine ses études de peaussier en 1954. Licencié en 1955, il connaît alors une période difficile, traîne dans Montmartre. Il ouvre alors un petit cabaret d’art et d’essai dans la cave d’un bar en sous-sol, rue de Beaujolais, en plein milieu du Palais Royal. Il dirigera ensuite une galerie de tableaux, « L’Atelier 9 », galerie qui va se transformer en restaurant de nuit, ouvert de 20 heures à 4 heures du matin. Là, il y rencontre moult vedettes : Francis Lai, Michel Magne, le poète montmartrois Bernard Dimey, Anouk Aimée, Sempé, Goscinny, Devos, Cécile Aubry, Catherine Sauvage.

Serge MOREAU fut aussi poète; il obtint le premier prix de la Ville de Paris en 1959.

Passionné de tir à l’arc, il passera des examens fédéraux de moniteur, et travaillera, certains étés, au Club Med. En 1971, il fera la cuisine au château d’Hérouville pour son ami, le compositeur Michel Magne qui y possède un studio d’enregistrement.

Serge MOREAU était boxoferrophile. Il possédait une formidable collection de boîtes en fer et en fer-blanc (Ci-dessous, Serge, chez lui, devant une partie de sa collection, à Laroche St Cydroine). Il en donna une bonne partie au Conseil général de l’Yonne pour être déposée au Musée des Arts naïfs et populaire de Noyers sur Serein.

En 2011, Serge MOREAU publia ses souvenirs des moments passés sur la Butte Montmartre sous le titre « Rendez-vous place du Tertre » (Ed. Saxo). Suivit aux éditions de l’Armançon, « Dictionnaire atypique des poètes de langue française » en 2011.

 

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1 réponse

  1. Lefevre dit :

    Un grand Monsieur Serge Moreau, j’aurais aimé le rencontrer.

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