Didier CORNAILLE pour « Thibaut des choucas » (Ed. presses de la Cité).

Entretien avec le romancier Didier CORNAILLE pour « Thibaut des Choucas » (Ed. Presses de la Cité), roman sorti en librairie le 22 février 2018.

Pour écouter l’émission :

 

Né en 1942 à Cambrai dans une famille de paysans, ancré depuis plus de quarante ans dans le Morvan (à Anost, Saône-et-Loire), observateur passionné du monde rural, Didier CORNAILLE lui a consacré sa carrière de journaliste (d’abord au Figaro agricole de 1966 à 1974, Le Monde, puis au Progrès). Auteur de guides de randonnée, il a largement contribué à la réhabilitation des chemins de nombreuses régions de France, dont la sienne, le Morvan. Son premier roman, « Le Vol de la buse » (Ed. de L’Armançon, 1991) lui vaut le prix Sully Olivier de Serres en 1992. Il ne s’interdit aucun genre; à travers ses carnets de voyages (« Nouvelles inuit » en 2004) et ses essais (« Le Réveil des villages » en 2006), il se montre curieux, voire critique, à l’égard du monde qui l’entoure. Il est notamment l’auteur de « La Trace du loup », « L’Atelier de Capucine », « Pardon Clara », « Les Trois chats de Chamasson », « L’Alambic », tous parus aux éditions des Presses de la Cité.

THIBAUT DES CHOUCAS :

De ce hameau tranquille, Les Ruées, qui a vu sa population fondre comme neige au soleil, ne subsistent que l’auberge, la vieille gare et quelques habitations. Une poignée de fidèles aiment se retrouver à l’auberge où Mathilde a élevé seule Adeline et Thibaut, aujourd’hui adolescents. Bientôt un projet met en concurrence l’auberge de Mathilde et une zone artisanale, dont la municipalité attend beaucoup pour le développement du  village voisin et pour l’emploi… Jusqu’à ce jour, grâce à l’auberge et la gare, même désaffectée, les gens du hameau avaient le sentiment de conserver, aussi fragile soit-elle, l’âme des Ruées. Pour combien de temps ? Le timide Thibaut sait, lui, d’un crayonné habile, comment rallier le plus grand nombre à leur cause, comment sauver l’auberge, comment joindre aux belles paroles les vraies résistances.

Ci-dessus, Didier CORNAILLE, à Avallon, le 13 mars 2018.

L’entretien avec Didier Cornaille a été enregistré à l’Hôtel Avallon Vauban (53 rue de Paris), le 13 mars 2018. Nous remercions Christiane et Dominique Barbe pour leur accueil.

 

 

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