Du côté de chez Proust avec Raphaël ENTHOVEN.

Jean-Paul et Raphaël ENTHOVEN (le père et le fils) ont fait paraître « Le Dictionnaire amoureux de Marcel Proust » ( Ed. Plon ).
Invité du Club des Ecrivains de Bourgogne, le 20 janvier 2014, à Dijon, Raphaël ENTHOVEN est revenu sur l’œuvre insolite et fascinante de l’auteur de « A la recherche du temps perdu ».

Dictionnaire amoureux de Marcel Proust

Un dictionnaire à l’intention de ceux qui n’ont pas lu Proust, de ceux qui l’ont un peu lu, de ceux qui l’ont laissé tomber et qu’il s’agit de convaincre de le reprendre, ou qui le connaissent bien et qu’il s’agit de caresser !

L’émission nous emmène sur les chemins de la vie et de l’œuvre d’un des plus grands écrivains du XXème siècle. Proust a donné naissance à une centaine de personnages dans lesquels il a mis beaucoup de lui-même.

Écoutez l’émission :

Raphaël ENTHOVEN commente certaines entrées du « Dictionnaire amoureux de Marcel Proust » : Astrologie, Caca, asthme, Datura, duels, manies marcelliennes, Raphaël, jusqu’à … Zinédine (de Guermantes) qui clôt l’ouvrage.
Né à Auteuil en 1871, Marcel PROUST est mort d’une pneumonie à Paris le 18 novembre 1922 ( à 51 ans , comme Molière et Balzac ). Rappelons qu’il a obtenu le prix Goncourt en décembre 1919 pour « A l’ombre des jeunes filles en fleurs », contre « Les Croix de Bois » de Roland Dorgelès.
R. Enthoven rappelle que le jeune Proust a fait une première crise d’asthme, à l’âge de dix ans, au bois de Boulogne. Il faisait une consommation exagérée de datura qui « pourrait bien revendiquer un premier rang parmi les muses chimiques de la littérature où, par tradition, on ne respecte que l’opium, la mescaline et quelques autres neiges désormais plus communes. » Quel est donc le lien entre l’asthme et la syntaxe proustienne ?

L’entretien aborde la sexualité de Proust. A côté des plaisirs intellectuels ou esthétiques que lui procurent des jeunes gens aimables, aristocrates ou grands bourgeois, Proust en connaît d’autres, infiniment moins avouables. Ne fréquentait-il pas, après guerre, des établissements particuliers où il se procurait de rares jouissances en transperçant des rats avec des épingles à chapeau ?

Qui donc Proust a-t-il aimé ? « Proust, quand il aimait, n’aimait pas : il asphyxiait. » Certes, il a aimé sa mère, son père, mais aussi son chauffeur Alfred Agostinelli, ou sa fidèle domestique, Céleste Albaret.
Un « Dictionnaire amoureux de Marcel Proust » qui se veut un grand démystificateur pour entrer dans la Recherche par la grande porte du plaisir !

Remerciements à Évelyne PHILIPPE et au personnel du Grand Hôtel de La Cloche ( Dijon ).

Et toujours les coups de coeur d’Evelyne LEVALLOIS, notre libraire partenaire (de L’Autre Monde, 42 Grande Rue, à Avallon). Cette semaine, trois ouvrages :

– « Les douze tribus d’Hattie » par Ayana MATHIS ( Ed. Gallmeister )
– « En finir avec Eddy Bellegueule » de Edouard LOUIS ( Ed. du Seuil )
– « Mémé » de Philippe TORRETON ( Ed. de l’Iconoclaste ).

Liens utiles :
vers Le Dictionnaire amoureux de Marcel Proust : http://www.plon.fr/ouvrage/dictionnaire-amoureux-de-marcel-proust/9782259211109

vers Le Club des Écrivains de Bourgogne : http://www.clubdesecrivainsdebourgogne.com/
vers la librairie L’Autre Monde ( Avallon ) : http://www.initiales.org/L-Autre-Monde-Avallon,6018

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