C’est bon, c’est beau, c’est bio, avec Jacques CAPLAT.

Jacques CAPLAT est agronome et ethnologue. Il vit en Bretagne. Il a été conseiller technique au sein d’une chambre d’agriculture, chargé de l’accompagnement d’agriculteurs en conversion vers l’agriculture biologique, puis des politiques agricoles et environnementales au sein de la Fédération nationale de l’agriculture biologique. Il a participé à la fondation du réseau Semences paysannes. Il est actuellement administrateur de l’association Agir pour l’Environnement.

Écoutez l’émission :

 

Le dernier ouvrage de Jacques CAPLAT a pour titre « Changeons d’agriculture (Réussir la transition) » aux éditions Actes Sud. Dans ce livre clair et didactique, l’auteur soutient la thèse selon laquelle l’agriculture biologique peut nourrir plus de 10 milliards de Terriens .

Changeons d'agriculture - Couverture

Actuellement, le bio représente l’activité de 25 000 paysans français ( 5% du monde paysan ). Comment tourner le dos à l’agriculture conventionnelle qui est un choix d’agriculture, obsédée par le rendement ? L’agriculture biologique, ce n’est pas l’agriculture conventionnelle sans la chimie.

L’émission fait le point sur ce qu’est l’agriculture biologique. Jacques CAPLAT réfute le mythe de l’agriculture conventionnelle qui a conduit non seulement à la chimie mais encore à la mécanisation à outrance. Alors que 800 millions de personnes souffrent de faim chronique dans le monde, il est parfaitement possible de nourrir 12 milliards d’humains avec l’agriculture biologique, sans qu’il soit nécessaire de défricher un seul hectare supplémentaire.

Passer à une autre culture, c’est, selon l’auteur de « Changeons d’agriculture », renoncer aux cultures pures pour privilégier les cultures associées de variétés adaptées au milieu et évolutives. C’est aussi revaloriser la main d’oeuvre, dans un monde de chômage.

Et les OGM ? « C’est le contraire du développement, puisque les OGM ne sont pas maîtrisables par les populations locales, ne sont pas reproductibles et ne sont pas adaptables. Donc on est à l’opposé d’une agriculture qui s’adapte au changement climatique et qui valorise les ressourcres humaines. C’est complètement absurde. »

« Il est pour le moins paradoxal que les agriculteurs soient les premiers bénéficiaires de l’impôt (par le biais de subventions européennes), et que certains d’entre eux refusent que ceux qu’ils financent participent aux décisions sur l’évolution de leurs pratiques. » ( p. 121 de « Changeons d’agriculture » ).

Une émission qui fait le point sur la transition à mettre en place pour passer au bio, en rendant le métier attractif et en reconnaissant les savoirs paysans.

Cette émission a été enregistrée en public, à la librairie L’Autre Monde, 42 Grande Rue, à Avallon, le 20 juin 2014.

Pour télécharger l’émission :

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