Emmanuel de Waresquiel pour « Le Temps de s’en apercevoir » (Ed. L’Iconoclaste).

Pour écouter l’émission :

 

Le portrait de notre époque, sous la plume de l’un des historiens les plus confirmés de sa génération. Au miroir de l’histoire, l’actualité s’éclaire.

Le temps de s’en apercevoir c’est aussi s’apercevoir du temps. Celui qui passe et celui qui ne passe pas. C’est une façon de pénétrer par effraction dans l’univers intime de l’historien. Avec sensibilité et facétie, Emmanuel de Waresquiel évoque le monde d’hier et celui d’aujourd’hui, son présent et sa mémoire : des histoires de famille, des portraits, des voyages, des jardins, des chiens, des lectures, des histoires de chaussures, de fumeurs, de voix, de portables. Se raconter, n’est-ce pas donner les clefs d’une vocation et d’une passion ?

Tout en courant après lui-même, il raconte le présent à la lumière du passé. Des choses vues, entendues ou vécues : les rois et les présidents, nos «amis» les Anglais, le pouvoir des femmes, l’argent qu’on cache et celui qui disparaît, notre besoin incessant de nous réconcilier avec nous-mêmes et notre manie de nous brouiller avec les autres, nos obsessions égalitaires, nos entorses à la liberté, nos inconstances, notre schizophrénie, nos mémoires qui flanchent et celles qu’on (ré)invente, le corps des vaches et la nature qu’on divinise, la guerre et les morts oubliés, ce qu’est l’histoire aujourd’hui, ce qu’elle sera dans cent ans. Des petites et des grandes choses de la vie.

Comme un dialogue entre le présent et le passé.

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