Nicole BALVAY-HAILLOT, auteur franco-québécois

Nicole BALVAY – HAILLOT est née à Auxerre, le 13 octobre 1942, de parents commerçants installés au 55 rue du Temple. Toute sa scolarité se déroule à Auxerre : école annexe de filles (rue des Moreaux), cours complémentaire, puis, de 1957 à 1960, au lycée de jeunes filles Paul Bert. C’est au cours d’un voyage linguistique en Grande Bretagne en 1957 que Nicole rencontre Daniel qui deviendra son mari. En 1969, Nicole est étudiante à la Sorbonne : après une licence et une maîtrise d’Anglais, elle décroche son CAPES. Lorsque Daniel effectue son service militaire comme coopérant en Tunisie, Nicole le suit et y enseigne durant trois ans.

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En 1969, Nicole et Daniel quittent la France et s’installent au Canada, très précisément en Outaouais, région francophone du Québec : ils acquièrent alors la double nationalité, deviennent enseignants d’Anglais, et fondent une famille.

PHOTO PORTRAIT NICOLE BALVAY-HAILLOT.

Du 1er août 1989 au 28 juillet 1990, le couple BALVAY – HAILLOT se lance dans un ambitieux tour du monde (Polynésie, îles Fidji, Nouvelle-Zélande, Australie, Bali, Indonésie, Singapour, Malaisie, Thaïlande, Birmanie, Népal, Inde, Sri Lanka, Kenya, Tanzanie, Egypte, Istanbul, Grèce, Tunisie et Marseille !!)

Au cours de cette entrevue, Nicole BALVAY – HAILLOT revient sur les quatre livres qu’elle a publiés à ce jour. Elle s’interroge sur l’ « acte viscéral » d’écrire.

Son recueil de nouvelles et de récits, « Fenêtre sur vie » (Ed. Vermillon) lui permet d’égrener les thèmes qu’elle aborde et qu’elle aime illustrer : les rapports mère-fille, la maternité, les préoccupations féministes, l’amitié, l’amour et la sexualité, la maladie ou la mort. Nicole BALVAY – HAILLOT s’intéresse à ce qu’est une « bonne mère », soulignant que « les mauvaises mères sont souvent des femmes remarquables, fascinantes ».

PLACER ICI « Couvertures livres Nicole Balvay-Haillot » avec la légende suivante : « Fenêtre sur vie » est disponible aux éditions Vermillon, « Dérive » aux éditions Medianik.

Au risque d’avoir ce que les Québécois appellent le  » moton « , Nicole BALVAY – HAILLOT évoque sa mère, « une mégère mal apprivoisée » et en dresse un portrait sans complaisance. Son récit,  » Dérive  » (Ed. Médianik) accompagne la lente décrépitude physique et mentale de sa mère en maison de retraite à Mailly-la-Ville et lui révèle « le langage de l’amour ». Au milieu de « femmes en dérive », l’auteur s’interroge sur le sens de l’existence et réfléchit à la vigueur des liens familiaux.

Nicole BALVAY – HAILLOT considère que « notre société ne prend guère le temps d’enterrer ou de pleurer ses morts ». Dans « Parce que c’était toi, parce que c’était moi » (Ed. Vermillon), il y est question de l’amie terrassée par « la bête », ce « salaud de cancer », avec le constat que « la vie n’est agréable que lorsqu’on est sur le point de la perdre ».

Des sujets graves mais abordés avec énergie par une invitée enthousiaste.

Cet entretien a été enregistré à la Maison Jules Roy, à Vézelay, le 25 octobre 2011.

Nicole BALVAY – HAILLOT fut en résidence d’écriture à la Maison Jules Roy (d’octobre à fin de novembre 2011), où elle polit son prochain texte, « Les Passeurs », une quête – enquête sur son père … A suivre …

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