Rétrospective 2022. Avec : Lola SEMONIN, Diane DUCRET, Marc FORESTIER et Jean-Marc AUBERT.

Nous vous proposons un choix d’extraits d’entretiens proposés sur l’antenne de Radyonne durant l’année 2022.

Vous réentendrez Lola SEMONIN évoquer le Paris de l’Occupation sous le regard de son personnage de théâtre, la Madeleine Proust, devenu héros d’une saga romanesque disponible en quatre tomes aux Ed. des Presses de la Cité.

Née à Morteau, Lola SÉMONIN a créé, en 1982, la Madeleine Proust, alors qu’elle était encore institutrice dans un petit village du Haut Doubs, où elle découvrit le monde paysan qui lui inspira son désormais célèbre personnage de théâtre . D’abord représentés dans des petites salles de villages de Franche Comté, ses spectacles ont rencontré le succès sur de grandes scènes, notamment à Paris (après avoir été remarquée par Pierre Bonte, puis Michel Drucker), mais également à l’étranger (Suisse, Belgique et Afrique). A trois reprises, pour son personnage pittoresque, Lola fut nominée aux Molières. Elle est aussi membre de l’Académie Alphonse Allais. Depuis, à la demande des éditions Flammarion, la Madeleine est devenue un personnage de roman qui, durant dix ans, a occupé Lola Sémonin.

 

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Mais également Marc FORESTIER revenir sur Henriette d’Angeville, la « fiancée du Mont-Blanc » qu’elle gravit en 1838. Elle fut la seconde femme à entreprendre l’ascension du Mont-Blanc. Référence de son ouvrage : « La Vie épistolaire d’Henriette d’Angeville » (2 tomes aux Ed. du Haut, 2021). Préface de Peter Southan (historien canadien). 460 illustrations dont 100 dessins de l’auteur.

Diane DUCRET évoque le petit orphelin chinois, moine taoïste qui traverse l’océan pour se rendre au Mont Saint Michel. Son roman sorti en 2022 a pour titre « Le Maître de l’Océan » (Ed. Flammarion).

Historienne, philosophe et journaliste, Diane DUCRET s’est fait connaître, en 2011, avec « Femmes de dictateur » ( Ed. Perrin ) . Rappelons « Corpus equi« , en grande partie autobiographique, dans lequel elle raconte l’histoire d’une jeune femme qui découvre, à 11 ans, l’ivresse de l’équitation, à travers le poney. Promise à une belle carrière dans l’univers de l’équitation, jusqu’au moment où survient l’accident qui brise ses rêves et qui ne la laissera pas indemne.

Enfin, s’étant glissé dans la peau d’insectes, Jean-Marc AUBERT évoque l’un d’entre eux. Successivement mante religieuse, scarabée égyptien, capricorne bavard ou assemblée de cloportes, Jean-Marc AUBERT a pris, dans ce court livre aux frontières du minuscule, le parti de se raconter en se faisant insecte. Une manière pour lui de demander pourquoi les jardiniers détruisent plus souvent qu’ils ne les aiment les petites bêtes. Et parfois les enfants.

Son recueil de nouvelles s’intitule « L’insecte et le jardinier » (Ed. de L’Arbre vengeur).

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