Alain VEINSTEIN, romancier, poète et homme de radio.
Pour son 200ème n°, Wagon-Livres s’entretient avec Alain VEINSTEIN, romancier, poète et figure historique de France Culture (Nuits magnétiques, Du jour au lendemain).
Alain VEINSTEIN est né à Cannes, en 1942. Scolarité à Janson de Sailly avec pour camarades Jacques Attali et Philippe Pons (devenu correspondant du Monde à Tokyo). Doctorat de sciences politiques avec un travail sur la critique nietzschéenne du socialisme. Il explique, parce qu’il n’a pas pu être peintre, comment il est devenu romancier, puis homme de radio, producteur des « Nuits magnétiques » puis de « Du jour au lendemain » (apparu sur France Culture en 1985, et supprimé en juillet 2014). Alain VEINSTEIN peut s’enorgueillir de 8000 interviews pour la seule émission « Du jour au lendemain ». Il partage sa vie avec Laure Adler qu’il a rencontrée en 1981.
Alain VEINSTEIN (à droite) et Yannick PETIT (Malakoff, 12 mars 2015).
Écoutez l’émission :
Alain VEINSTEIN évoque ses peurs : celle héritée du peuple juif, celle du lendemain face à un avenir incertain et celle de la mort, « le détail qui tue ».
Il revient sur la première période de sa création poétique, de 1967 à 1989, que l’on retrouve dans le recueil « L’Introduction de la pelle » (Ed. du Seuil). « La poésie, c’est la capacité de faire réentendre la parole qui est dans les mots. Il faut rendre les mots vivants. […] Il faut prendre des mots, dans notre langue morte, auxquels on tente de restituer la vie. » Le poète explique son engouement pour des tweets poétiques, en détournant complètement le genre de ce réseau social.
« Quand j’écris, je tente de m’extraire d’une voiture accidentée. » (tweet d’Alain Veinstein).
Alain VEINSTEIN revient sur la suppression de « Du Jour au lendemain », et sur la censure de sa dernière émission (d’adieu, en juillet 2014) qui n’a pas été du goût de la direction de France Culture.
Télécharger l’émission :
il est bien cet emission pourtant
https://www.youtube.com/watch?v=MKdUoqS1Nf0
Quel beau moment à vous écouter tous deux, Alain Veinstein merci d’être qui vous êtes et d’évoquer si délicatement la mort .